Rencontre avec Audrey, psychologue en oncologie et en centre de douleurs chroniques, auteure du blog « La Psy qui Parle ».
Depuis combien de temps exercez-vous le métier de psychologue ?
« J’exerce mon métier depuis un peu plus de 6 ans en service d’oncologie. Depuis bientôt 4 ans, je travaille également dans un centre de douleurs chroniques ce qui est finalement assez compatible avec mon activité en service d’oncologie. Certains patients atteints de cancer souffrent aussi de douleurs chroniques. »
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous spécialiser en oncologie ?
"Lorsque j’ai commencé mes études, je souhaitais intégrer un service psychiatrique, c’est ce qui m’intéressait le plus au départ. J’ai d’ailleurs travaillé un an aux urgences somatiques, et psychiatriques…
Puis lors de ma dernière année d’étude, j’ai intégré un service d’oncologie. Au début, je ne savais pas trop quelle pouvait être la place d’un psychologue dans ce type de service. Je me suis rendue compte que la prise en charge du patient était complètement différente, j’ai pu découvrir un véritable travail d’équipe et que chacun des soignants apportait, à sa manière, sa pierre à l’édifice dans le parcours de soin du patient.
J’ai constaté que les patients souffraient autant physiquement que psychologiquement. J’ai apprécié le fait de pouvoir les suivre sur toute la durée de leur traitement ainsi que leurs proches.
J’aime le fait de travailler en équipe, en synergie avec tous les soignants, d’avoir la possibilité d’échanger à propos d’un patient. J’essaie d’échanger un maximum avec tous les professionnels du service car chacun apporte son propre regard et son ressenti vis-à-vis du patient ce qui enrichit considérablement les échanges et la prise en charge du patient.
C’est une véritable approche globale que j’affectionne tout particulièrement."
Comment est né le projet de « La Psy qui parle » ?
"Il y a un an environ, après une journée de travail, je suis rentrée chez moi, très interpellée par le vécu de la dernière patiente rencontrée. Ma dernière patiente m’a dit des choses qui m’ont fait réagir, notamment qu’elle manquait cruellement d’informations. Je rencontre pourtant beaucoup de personnes dans ce cas là, mais ce jour-là j’avais besoin de poser les choses… Il fallait que j’écrive ce que j’avais sur le cœur, que je couche mes idées sur papier !
Petit à petit me sont venues beaucoup de sujets d’articles sur lesquels je souhaitais m’exprimer et ainsi apporter mon aide, et mon avis professionnel aux patients. Et puis, je me suis dit pourquoi pas créer un blog dédié à l’aide psychologique « face au cancer». J’ai regardé ce qu’il y avait sur le sujet, et il existait beaucoup de blogs mais avec un discours plus médical et factuel.
Mon idée ici, était vraiment de créer un lien de proximité avec les patients.
J’ai voulu prendre le temps de créer mon blog pour qu’il soit à la fois accessible et agréable à consulter. J’ai mis environ 6 mois à le créer, vu que j’exerçais en parallèle mon métier de psychologue. Je pense que j’ai dû changer au moins 3 ou 4 fois de design pour le blog avant de faire mon choix !"
À travers « La Psy qui parle », que souhaitez-vous apporter aux patients ?
"Mon objectif premier est d’apporter un maximum d’informations, de conseils aux patients pour les aider à rester acteur de leur vie face au cancer.
Leur fournir des « outils » en quelque sorte pour qu’ils puissent s’impliquer dans leur parcours de santé mais aussi s’approprier ce qui leurs arrive et leurs donner les clés pour y faire face.
Mon deuxième objectif est que les patients aient un autre regard sur les psychologues. On nous voit souvent comme partenaire « accessoire » ou « supplémentaire » dans le processus de guérison. Hors, l’accompagnement psychologique a une place primordial face à l’épreuve du cancer.
Il faut vraiment savoir que tous les patients dans leur parcours de santé peuvent avoir accès aux soins psychologiques gratuitement dès le début au moment de l’annonce."
Pourquoi avoir choisi le format vidéo pour vous adresser aux patients ?
"Je suis très bavarde ! (rires) Les articles pouvaient être longs. Au début, j’ai longuement hésité avant de me lancer dans le format vidéo, j’avais peur de me montrer ! Et puis finalement, on se prend facilement au jeu.
Je trouve que prendre la parole permet de rendre le contenu plus dynamique. Il est plus facile de faire passer le message oralement car il me semble qu’on transmet plus d’informations à travers l’intonation et les expressions du visage.
Je souhaite vraiment apporter une dimension plus humaine, et créer une relation de proximité avec les personnes qui consultent mon blog"
Quelles sont les prochaines étapes pour « La Psy qui parle » ?
"Oulà ! J’ai au moins 15 000 idées pour la suite ! (rires)
J’aimerais beaucoup passer de l’autre côté de la caméra et interviewer des patients, mais aussi aller interroger mes collègues de travail, présenter l’équipe du parcours de soins : sophrologue, socio-esthéticienne…
Mes prochains sujets de vidéos seraient de parler des émotions en général : comment les identifier, comment les gérer, à quoi servent-elles ?... Des sujets plus psycho.
Il y a tellement d’infos que j’aimerais transmettre aux patients ! Mais je souhaite quand même dans mes vidéos aller à l’essentiel avec des mots simples et être le plus explicite possible tout en ayant un ton décontracté."
Le blog d’Audrey :
« La Psy qui parle »
Merci à Chaîne Rose de m’avoir donné la parole.
Pour ma part j’ai rencontré, après mon cancer une psy oncologue, elle fait partie de la cellule du cancer du sein, dans une clinique de Liège. Elle m’a tellement apport sont mot est déposer vos valise chez moi;elle est formidable,elle ma freinée plus d’une foie,elle anime aussi un groupe de parole sur le cancer.je l’ai rencontrée suite a la fondation du cancer belge,j’ai u droit a 6 séances payée par la fondation.
Elle nous a annoncer une mauvaise nouvelle,la fondation stop le groupe de parole,il on décider que les entretien se ferais par téléphone.
Elle na pas baisser les bras,elle est arrivée a se que l’on continue nos réunions,sous la responsabilité de la clinique,moi je continue a la voir en privé,elle me permet de luis envoyer des mail lorsque je suis mal,car je suis seule.
Bonjour,
votre travail est essentiel,pour nous malades.Ainsi que les soignants qui en ont tout autant besoin.
Merci