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« Témoigner procure du sens à sa propre existence et permet à d’autres d’en tirer avantage. »
Philippe Bataille, sociologue
44 ans cancer du sein métastatique décelé fin 2011.
Mardi 15 novembre : pose du port-à-cath. Je vois le chirurgien vers 19.00. Quand je lui demande les résultats du petscan (rien au scanner cérébral), il m’annonce des tâches sur les poumons et les vertèbres. Là je ne peux pas m’empêcher de pleurer. Pour moi cela signifie cancer généralisé et mort à court terme. Je ne peux pas mourir. Je ne peux pas faire ça à mes enfants. Depuis le début, je me moque de mourir pour moi. Il me fait asseoir. Me dit que c’est petit, de ne pas hésiter à prendre un RV avec lui de nouveau comme je viens de subir une anesthésie, pour que tout soit clair dans ma tête, que je ne reste pas avec des questions en suspens. J’acquiesce. J’ai pu me contenir, ne pas pleurer devant les enfants.
Mercredi 16 novembre : au lever, j’avais mal et là je n’ai pas pu m’en empêcher mettant cela sur le compte de la douleur. Mon compagnon a finalement passé le mercredi avec nous.
J’ai revu le chirurgien le lundi 21novembre. Mes idées étaient claires. Ses réponses aussi. J’ai un cancer du sein avec une évolution métastatique : 3 petites tâches sur le poumon plus sur une vertèbre. La chimio doit tout nettoyer. Il faudra peut-être faire une petite intervention sur l’os.
Pourquoi ai-je eu un petscan ? Par rapport aux résultats de la biopsie ? On le fait toujours ? Réponse du chirurgien : « C’est le moyen technique le plus précis pour déceler des anomalies dans le reste du corps ». Je lui dis que je déteste les blogs mais qu’en faisant des recherches sur un titre de livre, je suis tombée sur une phrase du style « on m’a diagnostiqué un cancer de type machin, au stade truc. Et moi à quel stade suis-je ? ». Le Dr : « stade 4 » Moi « Et cela va jusqu’à combien ? » 4. Il précise que cela dépend de la taille de la tumeur, du nombre de métastases, de l’atteinte des ganglions.
Mais je n’ai pas osé prononcer les mots de mort, de cancer généralisé. Depuis l’annonce des métastases, c’est ce que j’avais à l’esprit. Et si je devais mourir rapidement, je voulais pouvoir choisir comment passer mes derniers jours avec mes enfants.Il me laisse très peu d’espoir de garder mon sein. Il m’a encore assuré qu’il était tout à fait disposé à écouter toutes mes questions, que je n’hésite pas à prendre un nouveau RV si j’avais des doutes.
Tout le monde autour de moi est surpris de la vitesse à laquelle s’est développé ce cancer, personne ne connaissait l’existence de ce HER et pourtant mes proches sont des gens cultivés, qui se tiennent au courant de l’actualité mais personne ne prend la peine de se pencher sur ce problème. Pas le temps, pas envie. Conseillé à tout le monde de consulter immédiatement, dès que quelque chose parait anormal.
Vendredi 25 novembre : 1er RV avec le chimiothérapeuthe. Visite très rapide, un peu déconcertante. Il confirme le traitement : Le traitement sera donc hebdomadaire et durera 3 mois. J’ai un cancer du sein virulent, qui a attaqué les ¾ de mon sein droit ainsi que des ganglions sous le bras, le poumon et une vertèbre. Il me parle encore des effets secondaires, chute de cheveux peu rapide. Avec mon compagnon, on reste sur notre faim. Cela ne sera pas facile de lui poser des questions mais on a confiance. On comprend enfin comment marche le traitement ciblé.
Le mercredi 29 : RV avec les infirmiers qui expliquent le traitement, les effets secondaires, présentent le service.
Jeudi 1er décembre : 1er passage de la thérapie ciblée. RAS
Vendredi 2 : chimiothérapie. RAS. Pas de nausée, rien juste la fatigue intense l’après-midi.
Mercredi 7 décembre : demain j’attaque la 2ème séance de chimio. La semaine passée, RAS côté santé.
Vendredi 9 décembre2nde chimio. RAS. A part une infirmière qui m’a mise en rogne en me parlant à la 3ème personne et en + pour me reprocher de n’avoir pas appelé assez tôt alors que la poche venait à peine de se terminer. Je ne supporte pas ça, la façon dont on parle aux vieux ou aux malades comme si on était idiots. Les trajets en VSL risquent d’être difficiles aussi : je n’ai pas toujours envie d’entretenir la conversation.
Jeudi 5 janvier 2012J’ai profité du retard pris dans les RV ce jour-là pour voir l’oncologue. Je n’osais pas trop demander à le voir mais au fur à mesure du traitement, les secrétaires de l’accueil me poseront la question. En fait cela faisait quelques temps que je recommençais à me poser des questions sur mes chances de survie. J’ai même pensé qu’ils me donnaient un placebo tellement je supportais bien la chimio. Pas de nausées juste un épuisement total après la séance -l’impression d’être dans un état cotonneux- et besoin de faire la sieste tous les jours. Sans ça je le payais les jours suivants. Le matin cela allait. Je lui ai exposé comment je supportais le traitement, les modifications du sein, plus souple.
Là encore je n’ai pas été directe. Mais j’ai demandé si mon traitement visait la rémission ou tentait seulement de prolonger ma vie puisque j’ai un cancer de grade 4 avec des métastases. Il a été catégorique parlant de guérison.
J’ai de nouveau demandé comment on pouvait passer de zéro à 4 en 4-5 mois, si c’était courant. Il m’a expliqué de nouveau que c’était dû à la présence du gène HER2, accélérateur de croissance.Je lui ai demandé ce qu’il pensait des oméga 3. J’avais vu mon homéopathe début décembre car j’étais suivie en raison de mes rhumes à répétitions. Mais en allant vérifier le labo qu’elle m’indiquait, j’étais tombée sur un article disant que cela pouvait nuire à l’efficacité de la chimio en protégeant les cellules cancéreuses comme les saines. Il était au courant de l’article, pensait que sur une longue période, 6 mois, cela pouvait peut-être diminuer en effet son efficacité mais il n’était pas spécialiste et ne pouvait se prononcer avec certitude. J’allais continuer à me nourrir donc de façon diversifiée.Je lui ai enfin demandé quelle serait la durée du traitement après l’opération. Il a annoncé que je devrais continuer la thérapie ciblée pendant 1 an mais toutes les 3 semaines. Je suis repartie gonflée à bloc.
Suite du parcoursFinalement, j’ai eu un bilan fin février. Les métastases avaient disparues. Je réponds très bien au traitement.J’ai suivi une série de séances de réflexologie plantaire : agréable et cela m’a redonné de l’énergie. Mastectomie fin juin. Pas de grosses douleurs, ça va. Seul problème une petite anémie. J’accepte la mutilation. Je récupère tout juillet. Séances de kinésithérapie : mobilisation du bras et drainage lymphatique. Petite déprime en août avec la canicule à ne pas pouvoir mettre des débardeurs.
Je vais commencer les rayons en septembre. Mais ça les rayons, ils ne m’en ont parlé qu’en mai ! Toujours petit à petit pour ne pas écraser le patient mais moi j’aime bien prévoir même si par la force des choses il va bien falloir que je m’habitue à subir…
J’ai trouvé beaucoup de réponses sur le forum des Impatientes. Les médecins n’aiment pas trop que l’on se renseigne mais ils ont tort ! Il ne s’agit pas de contester leur savoir, leur diagnostic. Juste de compléter nos connaissances parce qu’ils n’ont pas forcément le temps de nous informer de tout, parce qu’ils oublient ou ne veulent pas dire, parce qu’on n’ose pas les déranger avec nos questions.
Le plus dur à vivre : les incertitudesJ’ai eu beaucoup de chance : j’ai très bien supporté mon traitement peut-être parce que je l’acceptais bien.Mais je vis, je respire cancer. Pas une journée, pas une heure sans que j’y pense quoi que je fasse. Je ris et vlan je m’étonne de rire dans ma situation. Le cancer m’a rattrapée.S’il n’y avait pas les métastases, tout serait différent. Mais là contrairement à ce que m’a dit l’oncologue le 5 janvier (je comprends sa position, c’est vrai qu’à ce moment-là j’avais besoin d’espoir pour supporter le traitement), non je ne vais pas guérir. Mon gynécologue m’avait dit quand je lui avais parlé des métastases qu’il fallait que j’envisage cela comme une maladie chronique.
Je m’étais dit d’accord, je ne pourrais plus vivre comme avant, prévoir mais je vivrais. Maintenant je sais que non. Je vais vivre mais pas longtemps. Je ne serai jamais vieille, jamais grand-mère. Mais je voulais me battre, tout faire pour vivre le plus longtemps possible.
Mon chirurgien m’a complètement déprimée lors du dernier RV. Pour lui aucune étude valide quant aux effets positifs de tel aliment par ex. La seule chose qu’il puisse me conseiller : pas de tabac, limiter l’alcool, faire de l’exercice et réduire le stress. Vivre avec ce cancer en arrêtant la thérapie ciblée fin novembre car rien ne prouve que la poursuite du traitement est bénéfique. Cela me panique. Plusieurs patientes du forum vivent en prenant une thérapie ciblée depuis plusieurs années alors… ? et réduire le stress…il est incapable de me dire combien de temps mettront les métastases à repartir après la fin des traitements.
J’ai lu la brochure d’Europadonna sur le cancer du sein métastatique, enfin c’est clair.Façon de parler, c’est clair en général mais moi, comment je vais vivre ce cancer pendant les mois, les années qui viennent ? Qu’est-ce qui m’attend ? Quelles douleurs ? Quels traitements ? Combien de récidives ? Comment sait-on que l’on va mourir ? Quand ? Par quels stades je vais passer ? Comment la fin commence-t-elle ? Une patiente du forum est partie en 1 mois ! J’étais effondrée.Moi, je voudrais pouvoir préparer mon départ. J’ai des choses à transmettre à mes enfants, à mes proches.
Et l’on est SEUL !Même les onco-psychologues sont à côté de la plaque à vouloir vous faire parler de tout sauf de ce qui vous préoccupe vraiment : votre futur raccourci, la mort, comment partir…à se demander qu’elle formation ils ont et quelles connaissances du cancer ils ont.
L’on est seul parce que personne ne veut entendre la vérité. Tout le monde veut croire que « Le plus dur est passé » (la chimio, la mastectomie, les rayons…), tout le monde est rassuré de voir que « Tu as bonne mine » (je n’ai pas perdu mes cheveux), tout le monde veut croire que « Le cancer du sein se soigne bien », que « Si ça peut te rassurer, même en bonne santé, j’en ai des trous de mémoires ». Et non je ne peux pas dire à tous ces gens que j’ai des métastases et ceux qui le savent me disent « Oui mais elles ont disparues ».
Et les « Vous avez repris le travail ? ». Argh !!!!!!!!!! non je n’ai pas repris le travail ! parce que j’ai encore les rayons, la reconstruction à prévoir et surtout tous mes problèmes de fatigue : les pertes de mémoires, la lenteur intellectuelle, l’incapacité à me concentrer, à analyser une situation, à trancher, décider, à réaliser des tâches quotidiennes comme préparer un repas, parler parfois tout simplement.
Mais personne ne le voit parce que dans ces cas-là j’évite les gens même si parfois ce n’est pas possible et que j’ai si peur de faire des impairs (j’oublie les noms des gens par ex). J’ai le cerveau tout entier occupé par le cancer : je ne peux plus prendre la voiture sur de longues distances, je suis trop distraite. Et j’ai mieux à faire que de finir par épuiser au travail le peu d’énergie que j’ai (3 heures le matin ?). Garder ce peu de temps qui me reste à vivre pour mes enfants, mes proches et pour moi dirait ma psychologue. Tant de choses que l’on ne peut plus repousser. Et un ange passe quand mon compagnon dit « On fera ceci ou cela dans tant d’années » ou quand des amis parlent de la retraite. Je ne serai peut-être plus là.
Et pourtant je continue à m’indigner, à me révolter, à m’émerveiller, à m’intéresser à l’actualité, à tout ce qui m’entoure.Je n’ai jamais autant aimé la vie.
nuages.
Trés sensible à votre témoignage ,lu au hasard d’internet , je m’y reconnais. Nous sommes en 2016…le temps a passé …..pouvez vous me donner de vos nouvelles . J’ai une amie qui vit depuis 20 ans aprés cancer du sein métastasé ,foie , vertèbres, 10 ans de traitement,c’est un cas ,mais elle est toujours là….17 ans aprés l’annonce de ses métastases….Comment allez vous?
Votre message explique trés bien nos états d’âme que les biens portants ne peuvent comprendre. J’espère de tout coeur que vous pourrez me répondre . J’ai 64 ans ,je lutte depuis 12 ans….
Je me permets de vous serrer dans mes bras ,même si je vous connais pas ….à bientôt peut être de vous lire. Annie
Bonjour,
Mon fiancer à 29 ans et ont viens de lui déceler un cancer de lestomac avec pleins de metastase sur la moelle osseuse , je suis désemparé. . Je sais pas comment faire face à cette situation. J’ai peur de le perdre actuellement il est en zone rouge sa vie ne tiens qu’à un fil .. votre message me donne espoir de ne rien lâcher… je prend des situations un peu partout sur le net pour me rassurer et m’aider à surmonter ça. J’ai la chance ( si on peu dire de la chance ) d’être en permanence avec lui jour et nuit. Qu’est-ce qui vous a fait tenir ?
Les médecins vous ont t’ils dit que vous ne guérirez jamais ? Combien de temps ce combat à t’il duré ? Répondez moi svp
Bonsoir,
Comment va votre fiancé ?
J’ai 31ans et on m’a diagnostiqué un cancer de l’estomac avec métastases au foie en décembre 2016.
Je me retrouve aussi dans votre témoignage, j’ai 42 ans et depuis 2007 je me bat contre ce cancer . Au début c’était une ablation du sein droit carcinome entracanalaire sans traitements complémentaires…j’ai fait une reconstruction un an après avec un lambeau du grand dorsal. Avril 2013 récidive sur la paroi droite (où je n’avais plus de glande mammaire) 2 nodules et 5 ganglions. Donc chimiothérapie + 30 séances de radiothérapie. Par la suite j’ai pris de l’hormonothérapie.
Au printemps 2013 je suis en pleine forme, je fais beaucoup de sport en particulier de la course à pied, mais je ressens des douleurs violentes après les efforts. Une sensation que l’on tape dans mes os, ou que l’on m’enfonce un bâton dans le dos ou les côtes. Mon médecin me prescrit une scintigraphie, et le diagnostique tombe.
Métastases du cancer du sein avec atteintes osseuses multiples vertèbres T9 (vertébroplastie en février 2016 pour la renforcer) T12,L1,L2, atteintes costales, bassin, fémur gauche D9. Suite à un scanner on voit aussi des lésions hépatiques multiples.
Donc c’est reparti pour la chimio 6 cures tout les 21 jours, en début de traitement on fait une pose pour de la radiothérapie (15séances) pour diminuer les douleurs aux niveau de mon bassin. En complément j’ai toutes les 3 semaines de traitement.
Aujourd’hui j’ai fini, mes lésions hépatiques sont complètement nécrosées, je repasse un scanner le 6 juin et je rattaque la chimio en comprimé…Je suis confiante mais j’ai plein de doutes en ce moment. Je crois que je commence à prendre conscience que on ne guérit jamais de ses métastases……….J’ai exactement les mêmes ressentis que vous les gens pensent que tout est fini, « vous avez bonne mine » « T’inquiètes c’est rien t’as fini tes chimios ça va aller mieux maintenant » « Ca se soigne » « T’es forte de te battre comme ça? »
Bon courage, moi aussi j’aime la vie.
courage
la vie
Bonjour j’ai lu votre témoignage… qui me touche beaucoup .. meme parcours que ma maman… et ou en etes vous a ce jour… ??? Bien a vous
Bonjour Caroline,
Votre témoignage m’a beaucoup touché et j’aimerai avoir de vos nouvelles.. J’ai moi même été opérée d’une mastectomie du sein droit pour un carcinome intracanaire en décembre dernier à l’âge de 34 ans. Je vous envoie plein d’ondes positives et beaucoup de courage dans cette épreuve.
Bonjour, comment allez vous,à ce jour?
J’ai 26 ans et j’ai un cancer du triple négatif avec des métastases aux poumons.
Cela fait un an et demi, que je fais des chimios sans succès.
Je suis à ma 4 ème ligne de chimiothérapie et mes métastases continuent d’augmenter en taille et en nombre.
J’ai la trouille, je suis totalement anéantie face à ce cauchemar.
Je comprends vraiment votre situation car je sais ce que vous vivez.
C’est très dur pour moi au niveau psychologique, qu’au niveau physique.
Je suis à bout, j’ai juste envie que ce cauchemar s’arrête mais j’ai aussi peur de mourir.
C’est super dur tout ça…
Bonjour,cela va faire bientot 1 an…
Comment vous portez-vous?
Moi aussi,métastases poumons et ganglions,je suis sous traitement.
A tres vite
Aur
Bonjour
ma maman est dans le même cas que vous ! Comment allez vous aujourd’hui ?
merci pour votre réponse comme vous elle est à son 4ème traitement et ça ne marche pas… merci pour votre réponse
Cancer endocrinien du pancréas stade 4 pour ma part avec métastase au foie à l’intestin et l’estomac et pour vous dire j’ai que 19ans donc bon ceux qui se plaigne à 40ans vous en avez de la chance moi j’aurai même pas le temps de vivre en plus ma vie à toujours été cauchemardesque du début à la fin. J’ai toujours été malade et on m’a toujours donné des anti-douleurs ou des conneries dans le genre sans penser un seul instant que pendant une dizaine d’année j’avais un cancer qui se propageait et me gâché la vie. J’ai tellement les sinus bouchées que quand mon cancer à débouché mes sinus 2j à cause du cortisol produit en trop grande quantité par ma maladie de cushing j’ai pu respiré et sentir une des première fois de ma vie.
Ma mère a un cancer de l’utérus metastasé au foie dans le péritoine et sur quelques os…
Elle a très bien répondu à une première chimio mais un autre type de cellules cancéreuses s’est développée. Aujourd’hui elle suit une chimio hebdomadaire qui l’affaiblit énormément, elle ne mange plus et vient d’être hospitalisée pour qu’on puisse l’alimenter et la nourrir. Je suis jeune et j’ai très peur pour elle. Je ne sais pas si cette nouvelle chimio fonctionne.
Coucou je vais la même chose que toi avec mon papa c’est très difficile j’espère que ta maman sen ai sortie …
michou4548
en 2017 j ai un diagnostique recidive metastatique après un cancer du sein en 2001 metastases poumons et aux os, ganglion. et tout comme vous je cherche des groupes avec qui communiquer par internet et je veux vivre le plus long émis possible
Bonjour,
Je voudrais savoir comment vous allez aujourd’hui.
Mon amie est atteinte d’un cancer de l’ utérus qui a métastasé dans la nuque. Après chirurgie pour renforcer ses vertèbres et retrouver la mobilité de ses bras, on lui apprend qu’il y a d’ autres metastases. Apparemment elle ne sera jamais guérie. Ils envisagent de grosses chimio pour éradiquer certaines meta, ou toutes. Les discours médicaux ne sont pas bien compris par la famille à cause de la douleur des mots et de la peur. Aujourd’hui mon amie a peur de mourir. Ou de rester dans cet état.
Ainsi je recherche si possible une femme, ayant vécu le cauchemar du cancer métastasé et qui se trouve dans une situation « d’ après ». Je cherche une « marraine » qui a l’ expérience de cela et qui peut lui donner espoir d’ une vie qui se vit avec, d’ une vie active, d’ une vie amoureuse, d’ une vie de voyages, etc. Si quelqu’un souhaite aider mon amie ce serait magnifique. Mon amie est hospitalisée à Lyon. Cordialement et souhait de guérison à tous. Yva
Bonjour, il y a moins de deux an, on m’a diagnostiqué un cancer du sein métastasé au os. Au début le traitement hormonal a fonctionné mais hier on a détecté une méta au foie. J’ai peur Je cherche des témoignages positifs. Quelle est mon espérance de vie
Merci de vos réponses
Bonjour, je voulais simplement vous raconter l’histoire de ma maman 62 ans. Début août 2017, on lui annonce un kyste au sein droit, après biopsie celui ci se révèle être une tumeur fin août 2017. Et la c’est un enchaînement d’annonces malheureuses. Pepscan et métastases à la colonne et au foie, dur dur… Voilà 3 mois qu’elle subit séances de chimio toutes les semaines. Aujourd’hui à l’heure où j’écris, maman a repasse son pepscan. Et le plus rien… Plus de tumeurs, plus de métastases, rien… Effectivement, les oncologues ne parlent pas de guérison mais nous tous, elle et tout son entourage préférons y croire, c’est comme cela que l’on arrive à avancer, tous ensemble. Oui. C’est dur pour la personne malade et pour l’entourage mais ne baissons jamais les bras. Je veux croire à la guérison et maman aussi, c’est ce qui fait sa force. Bon courage à tous et ne jamais baisser les bras. Bien évidemment c’est plus facile de le dire et l’ecrire que de le vivre mais je garde l’ espoir pour vous tous également. Ce vilain crabe doit disparaître…
Bonjour
Il y a un an passé, un cancer du sein métastase au cerveau a été diagnostiqué chez ma maman alors âgée de 65 ans.
Elle a eu chimiothérapie et radiothérapie pour les lésions cérébrales qui a très bien fonctionné. Quelques mois plus tard disparition des foyers cérébraux.
Scanner fin janvier, catastrophe, les métastases sont réactivées; c’est la consternation, la peur de perdre ma petite maman.
L’oncologue lui propose un nouveau traitement spécifique à ce type de cancer. Si je pouvais avoir des témoignages de femmes ayant vécu la même chose, cela nous aiderait à maman et notre famille de comprendre la suite des événements.
Merci à toutes,
Delphine
A toute et à tous dans la maladie le mal à dit. Cela doit vous apprendre à améliorer votre vie. Il ne faut pas voir cela comme une épreuve synonyme de cancer, un combat mais une épreuve d’amour pour vous et vous.
Combien de fois avez vous parlé à votre corps?
Les traitements sont importants mais requiert un émotionnel bien géré pour permettre une bonne prise en charge des traitements que vous prendrez.
Docteur Simonton parle beaucoup de techniques de visualisation et a écrit un livre pour guérrir! envers et contre tous!!!!
Gardez espoir. Vous devez ne pas combattre le cancer mais réussir à accueuillir votre « cancer »
Bon courage à toute et à tous remplies d’amour.
qui aurait subi une reconstruction par grand lambeau dorsal ? Qui pourrait m’apporter ses témoignages ?