Il faut annoncer cela à mon homme, à nos enfants. De tout le parcours, je pense que cette étape a été la plus difficile pour moi. Mon homme a été extraordinaire. Toujours présent, toujours à me booster, à m’aider, à me soulager, à m’écouter, même si je ne me suis jamais beaucoup plaint. Puis, j’ai réuni mes collègues pour leur annoncer. Ils étaient désarmés. Moi qui ai toujours été quelqu’un d’actif, de souriant, de dynamique, il n’en croyaient pas leurs yeux. Mais je leur ai annoncé avec un grand sourire et beaucoup d’espoir. Je l’ai annoncé à mes amis. J’en parlais avec beaucoup d’aise, car ça me permettait d’évaluer ma force, qui devenait de plus en plus grande. Et je continue de parler de chaque phase, sans embages et sans pudeur. C’est ma vie. On me prend telle quelle !