Humeur chagrine ? Humeur badine ?
Laissez libre cours à vos pensées, à vos humeurs, qu'elles soient ou non au beau fixe. Acceptez ce qui se passe. Notez-le. Des notes qui vous suivront au gré de vos humeurs.
Tenez votre journal
Pour vous aidez à y voir plus clair, les bienfaits des journaux intimes, blogs,
témoignages sur Chaîne Rose... ne sont plus à démontrer.
"Établir une chaîne de témoignages avec des mots qui vous viennent. Les déposer très simplement sur un site. Faire cet effort quand tout ne va pas très bien. Y glisser sa photo ou celle d’un paysage, parfois celle d’un animal ou d’une œuvre d’art pour illustrer son propos d’un peu de légèreté. Parler de soi pour s’évader et pour alléger l’épreuve que d’autres supportent à leur tour" -
Philippe Bataille, sociologue, Directeur du CADIS à l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
L'essentiel est de s'exprimer !
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Un journal qui fait du bien
Connaissez-vous le
journal créatif® ? Mis au point par l'art-thérapeute canadienne Anne-Marie Jobin, il combine écriture, dessins et collages, se complétant les uns les autres. "Grâce à l'écrit, nous déchargeons une énergie. Le fait de mettre sur papier nos émotions et nos pensées permet aussi de créer une distance avec notre état. Par ailleurs, l'un des effets positifs du journal intime est son rôle de miroir. En le relisant, il arrive que l'on apprenne des choses sur nous", explique l'art-thérapeute.
Exercice "Mon coeur me dit"
Asseyez-vous confortablement et fermez les yeux. Prenez plusieurs grandes respirations, promenez-vous dans votre corps, et portez votre attention au niveau du coeur, sur vos émotions. Qu'est-ce qui se passe en vous en ce moment ? Quelles couleurs, quelles formes vous viennent ? Ouvrez les yeux, dessinez un gros coeur sur votre page et remplissez des couleurs qui expriment ce que vous sentez. Écrivez ensuite 20 minutes en commençant par "Mon coeur me dit...".
Source : "Mon Carnet" de Rose Magazine et Roche
Bonjour,
Depuis 2 ans, je mène de nouveau un rude combat contre le cancer… Malade en 2007 d’un premier cancer du sein, après de lourds traitements; mastectomie droite, chimio, rayons et hormonothérapie, j’ai eu ensuite une période tranquille qui m’a laissé croire que j’en était sortie jusqu’en 2014… Revenu sur l’autre sein, avec des nodules au foie et aux os, c’est grâce à mon mental de sportive et mon hygiène de vie et pour mes filles, un entourage d’amies proches et d’un mari sur tous les fronts que 3 mois plus tard avec la chimiothérapie que tout avait disparu… Pour un temps… Puis un autre… Cet été, une jaunisse s’est déclarée alors que je refaisais des projets… Une hospitalisation (pénible et impersonnelle), une immense fatigue et un nouveau verdict d’infiltration cancéreuse, et de nouveau tout a basculé ! A ce jour, je n’ai pu reprendre mes activités d’éducateur sportive en marche nordique et le manque de contact social me pèse énormément. Je suis en plus d’être sportive, une créative mais j’ai besoin de transmettre et d’être au contact des autres. L’isolement lié à la fatigue et les assauts répétitifs de cette « saloperie » me fragilisent et m’épuisent psychologiquement. La perte de revenu s’accentue de plus en plus, et je m’inquiète pour l’avenir de mes filles ( Terminal et 3eme ). Le traitement de chimio à ce jour est de (quand je peux en bénéficier ) une fois par semaine. Mon corps et mon emploi du temps doivent s’adapter en permanence… Cette nouvelle adaptation est pour moi, la battante difficile à intégrer. D’autant qu’après un test il s’avère que je suis porteuse du gène brca1 qui nécessite une nouvelle ablation du sein (curative dans mon cas) et une ablation des ovaires auxquels je ne peux prétendre au vue du taux de transaminases encore trop élevé. Mes deux sœurs dont l’une a elle aussi, eu un cancer du sein l’année passée, ont pu bénéficier de la seconde intervention. Je vois une psychologue ponctuellement mais le temps reçu est souvent court pour exprimer toutes mes craintes… Que faire ?