"Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas." Voila la phrase qui résume ton combat, à toi, maman.
Tu es la femme la plus forte que je connaisse... Je suis tellement fière de toi.
Déjà 2 mois que nous avons appris ta maladie, il faut savoir que c'est l’effondrement pour le malade mais ça l'est aussi pour toute la famille. Les grands-parents, le mari, les frères et soeurs... Tu nous as toujours montré ton fort caractère, battante comme jamais. Je sais pas si tu liras ce témoignage, mais si tu le lis je suis sûre que tu te reconnaitras.
On a toujours voulu montrer qu'on était fort, papa, moi, les autres... Tu aurais dû voir ton mari, ce "dur", ce papa que je ne vois que très rarement mal. C'est un père effondré et terrifié que j'ai retrouvé face à moi, refusant de manger durant tout ton séjour d'hospitalisation, pleurant dans les bras de sa mère et lui disant "Qu'on lui fasse ce qu'il faut, tant qu'elle me reste! Tant qu'elle soit guérie". Tu t'es battue, tu n'as jamais pleuré devant nous, toujours à te cacher dans la salle de bain... Je voulais juste te dire qu'on t'admire, tous. Tu es la plus belle, même avec un sein en moins, une perruque en guise de cheveux, les traits tirés par la fatigue. On est juste tous admiratifs de ta rage de vaincre cette maladie.
Merci Maman. Merci de rester la même, dans cette dure épreuve. Et saches que je te serais à jamais reconnaissante de t'être battue pour nous, ta famille.
On t'aime.