Jean-Marc Descotes co-fondateur de la Fédération Nationale CAMI Sport et Cancer :   « L’activité physique et sportive améliore non seulement la qualité de vie des malades en aidant au maintien de la masse musculaire et du poids de forme, mais permet de lutter contre la fatigue, l’anxiété, la prise de poids, et de mieux adhérer au traitement.   À condition de respecter des critères d'intensité, de durée, de fréquence et que cela reste un plaisir et non une contrainte de plus à supporter.   Voilà pourquoi il est très important de choisir une activité qui vous plaise et qui corresponde à vos capacités physiques. La motivation et les bénéfices n’en seront que plus importants. Mais ne vous lancez pas seule. Avant de faire quoi que ce soit, parlez-en à votre oncologue, qui vous délivrera un certificat d’aptitude et pourra vous orienter vers une structure dédiée s'il y en a une à côté de chez vous... Choisissez une activité encadrée.   Par exemple à la Cami Sport et Cancer, nos éducateurs médico-sportifs formés dans le cadre du Diplôme Universitaire "Sport et Cancer" établiront d’abord un bilan personnalisé en fonction de vos aptitudes physiques, de vos antécédents sportifs, de votre bilan médical, des thérapeutiques en cours, effets secondaires et douleurs associées, ainsi que de vos souhaits et besoins.   Ensuite, selon les CAMI - il en existe une quarantaine en France -, plusieurs activités peuvent être proposées : karaté-do, médiété, danse contemporaine, taï-chi, marche nordique, yoga dynamique... 
Toutes répondant à un seul et même objectif : se réapproprier son corps en toute sécurité, pour retrouver sa confiance en soi ».   Propos recueillis par Céline Dufranc Contact : 06 34 23 04 39
 / www.sportetcancer.com     Conseils
  • Pas facile de s’y mettre quand vous vous sentez épuisée, encore moins si vous ne pratiquiez aucun sport avant d’être malade !
  • Inutile de vous fixer des objectifs impossibles. Mieux vaut faire peu, que rien du tout.
  • L’idée, c’est de rester physiquement active : prendre les escaliers plutôt que l’escalator ou l’ascenseur, marcher, au moins 30 mn 5 fois par semaine, descendre deux stations de bus ou de métro plus tôt et lever le nez, pour apprécier l’environnement qui vous entoure.
A noter : toute activité qui fait battre votre cœur un peu plus vite et qui permet de parler sans s’essouffler agit aussi !