Cancer du sein - Se préparer et faire face au KOmbat
Pendant et après l’annonce du diagnostic
Catherine Adler-Tal, onco-psychologue et le Pr Charles Coutant, Directeur général et chef de service de chirurgie au centre Georges François Leclerc à Dijon, échangent sur la question de l’annonce du diagnostic à l’occasion de la campagne de mobilisation #monKOmbat
Le combat contre la maladie s’engage dès l’annonce du diagnostic. Mais comment se préparer ? Comment mener au mieux ce combat ?
https://www.facebook.com/chainerose/videos/10156365535730844/
Après une banale intervention sur un kyste très douloureux, mammographie double lecture normale, 54 ans, suivie très régulièrement. Le chirurgien, très réticent pour m’opérer « si on devait enlever tous les kystes… », mon médecin traitant me connaissant, pas douillette (spondylarthrite et crohn) a insisté.
Bilan post-opératoire, annonce glaciale, ce n’est pas un kyste, vous avez un cancer, je vous réopère dans 10 jours.
J’étais seule, j’avais pris une journée de congé pour faire du shopping… Je suis repartie avec des ordonnances, allée de nouveau réserver une chambre, prendre des rendez-vous pour bilan extension et allée voir mon médecin traitant pour 100%.
Aucune explication sur la nouvelle intervention. Résultat : cancer canalaire infiltrant stade 2 hormono dépendant ++++, Her 2, appris un mois et demi après par l’oncologue.
Aucun accompagnement si ce n’est mon mari et mes enfants, aussi démunis que moi. C’était en 2009. Chimiothérapie 6, 30 radiothérapie, hormonothérapie durant 6 ans. Voilà mon expérience.
A
Anonyme07 avril 2018 à 19:15
Mon « Kombat » à moi :
Mammos régulières, aucun antécédent, ni dans la famille.
Lors d’une visite de contrôle, palpation par médecin puis d’un coup 15 jours plus tard douleurs aiguës insupportables. Presque 2 mois de traitements, 3 médecins, pour mammite avec 2 mammos et échos vus par gynéco. Douleurs persistantes intenables. Puis je me retrouve chez chirurgien qui annonce stade 3B avec métastases ! Impossible d’écouter ni comprendre.
Et cette phrase « il faut nous faire confiance ! »
Du coup je pense que je ne vais pas faire de traitement.
Ce que vous décrivez c’est un joli rêve très loin de la réalité, en tout cas de la mienne.
Après une banale intervention sur un kyste très douloureux, mammographie double lecture normale, 54 ans, suivie très régulièrement. Le chirurgien, très réticent pour m’opérer « si on devait enlever tous les kystes… », mon médecin traitant me connaissant, pas douillette (spondylarthrite et crohn) a insisté.
Bilan post-opératoire, annonce glaciale, ce n’est pas un kyste, vous avez un cancer, je vous réopère dans 10 jours.
J’étais seule, j’avais pris une journée de congé pour faire du shopping… Je suis repartie avec des ordonnances, allée de nouveau réserver une chambre, prendre des rendez-vous pour bilan extension et allée voir mon médecin traitant pour 100%.
Aucune explication sur la nouvelle intervention. Résultat : cancer canalaire infiltrant stade 2 hormono dépendant ++++, Her 2, appris un mois et demi après par l’oncologue.
Aucun accompagnement si ce n’est mon mari et mes enfants, aussi démunis que moi. C’était en 2009. Chimiothérapie 6, 30 radiothérapie, hormonothérapie durant 6 ans. Voilà mon expérience.
Mon « Kombat » à moi :
Mammos régulières, aucun antécédent, ni dans la famille.
Lors d’une visite de contrôle, palpation par médecin puis d’un coup 15 jours plus tard douleurs aiguës insupportables. Presque 2 mois de traitements, 3 médecins, pour mammite avec 2 mammos et échos vus par gynéco. Douleurs persistantes intenables. Puis je me retrouve chez chirurgien qui annonce stade 3B avec métastases ! Impossible d’écouter ni comprendre.
Et cette phrase « il faut nous faire confiance ! »
Du coup je pense que je ne vais pas faire de traitement.
Ce que vous décrivez c’est un joli rêve très loin de la réalité, en tout cas de la mienne.