Voilà, ça y est, je suis atteinte de cette maladie.
Annonce dure à digérer, malgré toute la douceur de l’oncologue.
Hormonothérapie durant 15 jours suivie de chimio par voie orale.


Grosses douleurs abdominales et grosses diarrhées, des nuits dures à passer, pliée en deux et cette fatigue durant la journée…


Je ne me reconnais pas, moi qui habituellement suis pleine d’énergie, je me suis retrouvée accrochée à ce fauteuil qui trône dans mon salon. Je découvre la méditation à haute dose… Ça me fait du bien.


L’oncologue me demande de stopper la chimio quelques jours, et je dis à l’infirmière que je veux guérir. Peur de ne pas être suffisamment persévérante mais j’accepte finalement de stopper la chimio une semaine, le temps que mes intestins se remettent un peu.


Mon fils loin de moi, je me sens seule. Seule face aux épreuves qui m’attendent mais je m’en sortirai, j’en suis persuadée.
Où est passée ma devise « faire face »…