Alors que je suis malade depuis plusieurs années (premier cancer en 2001 à 32 ans puis récidive 12 ans plus tard), l’écriture, le sport et accessoirement le rire me servent tous trois de thérapie en parallèle des traitements plus conventionnels.

Coucher sur le papier des émotions à travers des mots me permet de prendre du recul.

Ecrire pour libérer une émotion, mais aussi pour la partager et surtout tenter de conserver un regard joyeux même dans les tempêtes.

L’écriture m’offre un espace de respiration, au même titre que le sport.

J’aime faire courir les mots comme on aligne les foulées, redonner du souffle à ce qui n’en a plus, pour avancer ou parfois juste tenir debout. Le plus longtemps possible.