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« Témoigner procure du sens à sa propre existence et permet à d’autres d’en tirer avantage. »
Philippe Bataille, sociologue
Mener un combat contre la maladie, c’est s’accrocher à toutes les parois environnantes pour ne pas renoncer à préserver à la difficulté, ne pas glisser, ne pas déraper, ne pas tomber au fond d’un puit sans fond… Combien de temps une situation aussi critique va-t-elle durer ? Par où faudra-t-il passer pour s’en sortir ? L’issue est-elle garantie ???
Au début, les questions se bousculent face à l’incompréhension, le sentiment d’injustice, la peur du vide quasi impossible à combler et surtout jusqu’où le mal va entrainer sa victime ? Les examens médicaux se succèdent pour confirmer un diagnostic peu acceptable car assez fatal ! Et là, il faut s’engager très vite dans un protocole strict sous formes de cures intenses et rapprochées : la chimiothérapie assortie de toute une panoplie de perfusions qui s’enchainent sans laisser de répit.
Bien sûr l’accompagnement du malade est autant impliqué dans cette aventure quotidienne pour l’assister dans toute ces démarches administratives que dans les étapes / phases de l’affection que le patient lui-même. Psychologiquement, il s’agit de tenir le coup et de ne pas lui montrer d’inquiétude à la lecture du diagnostic et des dégâts occasionnés sur l’organisme. Physiquement, il faut tenir le choc car le patient perd son autonomie, ne peut plus effectuer les gestes simples de la vie courante ; faire sa toilette, ses soins, prendre ses repas, marcher, se déplacer, conduire…
Lui tendre la main pour l’aider à, avancer au sens propre comme figuré, lui parler, être présent dans les plus mauvais moments, être au courant de l’évolution, exprimer ce qu’il ressent aux autres.
Il ne faut pas laisser la maladie gagner du terrain –
Vu de l’extérieur, les personnes bien intentionnées prennent des nouvelles et tente de rassurer en attendant des réponses positives sachant que les traitements redonnent, au bout d’un certain temps, meilleure mine au patient. Pourtant même si les apparences semblent favorables, il est important de préciser que les récidivent existent.
Quand on passe par tous ces stades, quand on se pose toutes ces questions sans réponses, quand on réalise qu’on peut rapidement ne plus maitriser sa vie, comment en sortir totalement indemne ?
Rédigé par Christine pour Michel
J’ai été atteint par cette maladie Lymphome T anaplasique Stade IV fin 2021 car je suis en reconstruction actuellement et j’invite les personnes qui sont actuellement sous traitement à ne pas démissionner
La confiance est un élément majeur car sans elle rien n’aboutit.
Il m’a été nécessaire de compenser cette lourde charge ( cancer ) qui m’est tombée dessus par de l’écriture et énormément de lecture. Pour ma part je me suis inscrit sur BABELIO pour compenser les nombreuses heures que je faisait avant 24 jours de courses à pied / mois, 100km de courses à pieds, 6 heures, marathons, 6 heures de vélo…
C’était impératif de changer de voie, compenser par une activité qui vous plaise… chacun trouvera un échappatoire, quand on a l’esprit et les mains à faire quelque chose qui vous plait, on ne laisse pas l’esprit vagabonder dans le négatif, je marche avec une canne aujourd’hui, car j’ai eu une polyneuropathies axional sensitivo-motrice sévère !
Je pense à Axel Khan décédé le 6 juillet 2021 quelques jours après ma dernière chimio ; président de la Ligue contre le Cancer et moi j’ai des appareils auditifs masqueur d’acouphène !! De quoi je pourrais me plaindre ?? De rien, Je me considère comme un miraculé.
Peut importe je peux vous faire parvenir mon témoignage et vous donner des ondes positives EN COURSE A PIED ON DIT FAUT RIEN LACHER !
Lire les autres témoignages de Mick :
– Ne baissez jamais les bras !
– Maladie Invisible