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« Témoigner procure du sens à sa propre existence et permet à d’autres d’en tirer avantage. »
Philippe Bataille, sociologue
J’aimerais savoir s’il existe des témoignages au sujet du cancer de la vésicule biliaire. En effet j’ai malheureusement perdu ma petite sœur (56 ans) en mai 2022 d’un cancer foudroyant de la vésicule biliaire avec des métastases sur le foie et le péritoine.
Premiers symptômes courant mars (douleurs), décès le 1er mai. Elle était : stade 4. Il paraît que c’est un cancer rare que la médecine ne sait pas traiter. A t-elle été bien soignée ? Elle n’a pu avoir qu’une seule séance de chimio. De plus, un microbe a été découvert dans sa chambre implantable donc antibiotiques et pas de chimio durant 3 semaines ! Le cancer en a profité pour s’étendre sur le foie.
En même temps on découvrait un cancer colorectal chez mon mari, heureusement pris à temps : opération puis chimio de prévention ( 6 mois ).
Très lourd à vivre : le deuil qui m’a plongée dans une dépression mais en même temps j’ai fait face et je me suis battue pour et avec mon mari contre ce foutu crabe. J’ai été son infirmière, sa secrétaire, j’ai été là pour lui, malgré la douleur incommensurable d’avoir perdu ma sœur, d’être anéantie de chagrin pour mon beau frère, ma nièce et mon neveu et surtout pour ma mère ! Perdre un enfant, pour une dame de 87 ans même si ma sœur avait 56 ans… C’était sa petite dernière ! Pour mon mari je ressentais de l’angoisse, de l’anxiété et même si maintenant il a fini sa chimio et est sous surveillance, je ne suis pas tranquille.
J’ai peur d’une rechute… mais il est là et vivant. j’ai aussi perdu en septembre 2022 une de mes cousines : cancer colorectal. Elle avait commencé sa chimio en même temps que mon mari. Après sa chimio elle devait poursuivre par de la radiothérapie. Elle est malheureusement morte d’une embolie pulmonaire (effet secondaire de la chimio) seule , chez elle dans une grande maison. Pas de mari, pas d’enfant. Seule. Elle s’est vue mourir…
Depuis toutes ces catastrophes et malgré ma dépression qui ne me laisse pas de répit, qui m’empêche d’aller vers les autres, je ne cesse de prôner aux peu de gens que je rencontre : » Faites vous dépister : sein, utérus, colon, poumons. »
Ce sera mon leitmotiv jusqu’à la fin de mes jours.
Bonjour Sylvie comme je vous comprends j’ai vecu moi-même les mêmes expériences sur cinq années de temps et suis aussi en depression. Ce mois de fevrier 2023 on vient de deceler un cancer généralisé à la cousine de mon mari elle a 52 ans et deux jeunes enfants dont un autiste, elle est fille unique. Je suis dévastée pat cette nouvelle et n’arrête pas d’y penser. Elle habite en Angleterre et sa Maman en France. Je n’arrête pas de penser à la douleur de sa Maman. Et quand je vous ecris c’est parce que ça m’empêche de dormir. Hier matin je disais à mon mari ne pas avoir dormi et lui (très attristé) n’a pas compris que je n’en ai dormais pas, je suis de nature ancieuse et en depression. Et lui me dit que j’entretiens la morosité et donc la depression. Est-ce que sa reaction esr normal et moi qui suis anormale ? Comme je vous comprends et pour une fois j’ai l’impression d’avoir rencontré quelqu’un de normal.
Bonjour. Je viens de perdre ma fille de 34 ans un cancer des voies biliaires je suis complètement effondré elle c est battu à fond pendant 3 ans