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« Témoigner procure du sens à sa propre existence et permet à d’autres d’en tirer avantage. »
Philippe Bataille, sociologue
L’ « après cancer », une période que très peu de personnes comprennent.
Aussi dure à surmonter que la période des traitements je dirais.
Au départ avec l’annonce de la maladie, on est pris dans le tourbillon : des traitements, des Rdv, on réalise difficilement.
Et puis d’un seul coup ça s arrête, tant mieux, heureusement! Mais le médecin oncologue nous dit bien attention vous n’êtes pas guérie, vous êtes seulement en rémission.
Donc pour nous c’est assez difficile d’aller de l’avant. Je dirais que c’est à ce moment là qu’on réalise tout ce qui vient de se passer, et c’est à ce moment là que les proches, ou collègues tournent vite cette page qui certes leur fait peur donc plus facile pour eux de vite oublier,
mais pour nous la page ne se tourne pas à l’arrêt des traitements…. Il faut beaucoup plus de temps et de soutien.
Ça c’est exactement.
Et il faut seulement passer par cet pouriture de cancer pour comprendre ca.après les traitement ,des que j’ai pas trop le moral j’entends oubli ta maladie passe à autre chose .c’est vrai il faut mais j’ai tellement peur d’une récidive après un ade carcinome infiltrant de grade 3.et sourtout je me rend compte au niveau de mon travail que je suis plus la même phonique ment et mentalement.
Oui, une période dense et intense avec les traitements et maintenant après, la fatigue, les douleurs, le stress de la possible récidive. Mais surtout, l’abandon de la plupart des proches qui croient que tout recommence comme avant ou qui n’osent plus venir vous voir pour ne pas trop troubler leurs vies.
Pour moi, un gros repli sur moi nécessaire, vital, pour éviter les souffrances de certaines attitudes et pour reconstruire autrement.
je suis complètement d’accord avec vous c’est après qu’on est le moins bien car en plus de tout ce qui a été dit dans ces commentaires c’est lorsque entre guillemet on est encore là après les opérations les chimios les rayons etc que les différents spécialistes qui te disent vous avez de la chance ou c’est un miracle que vous vous en soyez sortie et c’est là qu’on prend conscience que l’on est passée près de la mort et que désormais on aura cette épée de Damoclès au dessus de nos têtes et plus encore lorsque que comme moi on a désormais des perfusions d’anticorps toutes les trois semaines pour éviter les récidives jusqu’au jour où elles ne seront plus efficaces … et que lorsqu’on les interrompt quelques semaines il revient des petit kystes /nodules alors pour moi le pire reste à venir après la maladie …
C’est exactement ça ?
C’est exactement ce que je vis. Espérons que l’on va y arriver,tres dur qd même ?
Il y a un an hier, j’étais opérée d’une tumeur cancéreuse au sein…15 jours d’attente et d’espérance pour apprendre juste avant Noël, que si, je devais passer par la case chimio et titti quanti…De janvier à avril, dure expérience à vivre pour soi er aussi pour l’entourage… Des incompréhensions, des doutes, des chagrins mais aussi de belles surprises..
Aujourd’hui 7 mois après la fin de la chimio et surtout la perte terrible des cheveux, sourcils, cils, la vie est revenue..
Bien sûr, il reste au fond de soi une inquiétude latente et la crainte du petit rhume qui dégénère mais en même temps, actuellement, le désir aussi de se tenir éloignée d’un cauchemar récurrent…
Pour moi, actuellement, je suis dans cet état d’esprit et pour ne pas perdre de vue le risque de récidive et vivre au mieux pour l’éviter, je vais régulièrement à la Maison Rose, association géniale, qui existe ailleurs qu’à Bordeaux. Ainsi, je suis confrontée à la fois à la réalité de la maladie et à la combativité de toutes ces femmes qui viennent aussi partager et chercher réconfort, ecoute, bienveillance…et rires !
Après une récidive quelqu’un prend de mes nouvelles, je réponds ça va.. Jusqu’à la prochaine fois. Ma mère répond : Ça va avec ça, ton cancer on te l’a retiré tu ne l’as plus !!! C’est ce que pensent les gens non concernés par la maladie.
Actuellement je suis en cure post cancer et le ressenti est le même chez la plupart des juristes..
Merci pour vos commentaires
Oui on garde espoir, on va de l avant, on se sent plus fort de l intérieur avec cette épreuve
Oui, mais en attendant ,c’est qd même très difficile,se sent tres seule.
Il faut être passé part la pour comprendre. Je suis en rémission, pour tous le monde « guérie »,pourtant je vie avec mes douleurs due à mon ptit cachet (hormonothérapie) je fais avec…je me dis qu’il y a pire, que j’ai vécu pire…mais l’après c’est un corps diminué, moins de force, libido pas top, et cette trouille qui est là celle de la récidive mais on continue à donner le change.Il faut être forte malgré tous même si…
Tout à fait d’accord avec toi, il faut passer par là pour comprendre.
Lorsqu’on dit qu’il n’y a plus de traitement on nous dit ça y est tu es « guérie » alors que l’on prend encore 1 cachet tous les jours pendant 5 ans hormonotherapie.
Cela provoque beaucoup de douleurs et mal-être c’est à dire mal dormir, irritabilité etc… on ne se sent pas rétablie car on traîne la fatigue. On est bien moins qu’avant l’annonce de la maladie.
Après un an et demi d’arrêt de travail une opération du colon et 8 séances de chimio je reprends le travail et c’est comme si rien n’était arriver les gens font comme si je m’étais arrêté pour la grippe j’exagère il paraît mais pour moi plus rien ne le sera jamais mes douleurs et ma fatigue sont présentes tout les jours et je parle pas de la panique à chaque fois que je fais un contrôle il faut je crois être passé par cette épreuve pour comprendre. Courage à tous.
Je suis encore en plein combat sur le ring, mais j’envisage déjà avec appréhension le jour où je pourrai enfin sortir de l’arène et poser mes armes… décidément, la vie ne sera jamais plus comme avant.
Valentine et son crabe au doux nom de myélome multiple
Je fais face à une récidive au bout de 9 ans donc hormonothérapie. Si quelqu’un veut échanger sur cette expérience. Merci Sylvie