Depuis plus de 4 ans j’ai des irritations au niveau de la vulve. Étant ménopausée, mon gynéco avait simplement pensé à de la sécheresse liée à la ménopause. Mais rien n’y faisait. J’ai eu même la peau incisée. Tout est à vif. Cela fait à peine un an qu’un oncologue me suit et je vais subir une vulvectomie superficielle. Pourquoi superficielle ? Parce que mon cas est bizarre : un coup on trouve des cellules pre-cancereuses, et puis une maladie auto-immune. Et malgré le traitement, il n’y a pas d’amélioration.

La maladie va et vient. Il y a des jours (2 ou 3 continus) où aucune douleur, pas de brûlures, pas d’irritation c’est le bonheur. Et puis après c’est le retour aux irritations, à la peau abîmée, je dirais même bouffée. Heureusement que lorsque j’urine je n’ai pas de douleur systématique.

Plus de relation sexuelle depuis plus de 6 ans (je sors d’un long burn out professionnel). Je suis arrivée à me remonter après cette fichue dépression à tendance suicidaire qui m’a laissée des séquelles malgré tout. Ça a été extrêmement dur et éprouvant. Je pensais avoir la paix.

J’essaie de ne pas avoir peur de l’opération et ce qui risque peut-être d’en résulter. Mais je commence à angoisser.

Je fais la forte devant mon mari et les enfants.

L’opération est prévue le 14 août 2024, pile la veille de ma fête. Ah ah ! Ça va être ma fête ! J’ironise mais je n’en mène pas large. J’ai peur de ce qu’ils peuvent trouver.  J’ai opté pour une anesthésie style comme la péridurale. Je ne sais pas si j’ai bien fait.

Merci de votre attention et merci si vous pensez à moi le 14.

Marie-Pierre