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« Témoigner procure du sens à sa propre existence et permet à d’autres d’en tirer avantage. »
Philippe Bataille, sociologue
2007, 1er cancer décelé lors d’une mammographie, hormono dépendant sein droit. Aucune grosseur ressentie. Le coup de massue est terrible. On prévoit tumorectomie et 30 rayons. J’ai 47 ans, veuve, je viens de décrocher un CDD. Les questions s’enchaînent, le stress. Je suis bien entourée heureusement et je fais face.
2022, une mammographie de contrôle RAS, l’échographie décèle quelque chose, du coup on refait mammographie sous un angle différent et bam, la manipulatrice me dit va falloir faire une biopsie mais n’est pas optimiste. Et elle a raison. Diagnostic, cancer infiltrant grade 3. Rebelote 15 ans après. Et là pas le choix mastectomie et chimio. A 15 jours de ma retraite. Je m’effondre, pourquoi pourquoi. Puis j’ai refait face.
Aujourd’hui, depuis le 16 avril c’est derrière moi mais je regarde souvent derrière. Je ne peux pas m empêcher d’avoir peur.
Pendant les traitements j’ai été bien entourée, mon conjoint, des AMIS(ES) et médicalement. Mais j’ai rencontré Sandy de l’Amie zone en Amazone qui m’a permis de faire un shooting et ça, ça a été un booster, malgré les traitements je me suis trouvée belle.
Après il y a eu l’acceptation de ce corps mutilé, le plus dur. Aujourd’hui ça va. Je ne ferai pas de reconstruction, je suis une Amazone et fière de mon parcours.
J’ai vécu la même chose, en 2007 sein gauche, on m’a enlevé la tumeur, 30 séances de chimiothérapie, 25 séances de radiothérapie et bing en 2022, sein droit, on enlève la tumeur, et nouvelle mauvaise nouvelle, il faut faire une mastectomie, tumeur trop méchante, carcinome globulaire infiltrant, 2ème opération, mais reconstruction immédiate, 6 chimiothérapies, 25 séances de radiothérapie , pourquoi encore moi, mais j’ai tellemente été malade que je ne souhaite pas ça même à ma pire ennemie par contre j’ai beaucoup beaucoup d’effets indésirables avec l’hormonothérapie,
courage à toutes