J’ai deux expériences. Durant la période de soins d’un 1er cancer du sein, quand je le pouvais, je travaillais à distance et j’ai eu la chance que ce soit possible car mon employeur a aménagé mes fonctions et a toujours été proche.

J’avais de la chimiothérapie puis de la radiothérapie. Travailler était me prouver que je continuais de faire partie de cette vie.

Durant ma 2ème expérience de cancer du sein, je n’ai pas eu de chimiothérapie et étais physiquement moins fatiguée mais je n’ai pas travaillé. J’ai tout « lâché » car psychologiquement c’était plus difficile.

Je voulais sans doute me protéger du stress du travail. L’envie aussi de ne plus travailler pour m’occuper de moi et être peut-être enfin à mon écoute.

Et puis j’ai dû retravailler, à mi-temps thérapeutique et puis j’ai repris à temps plein.

Dans deux ans, si dieu me prête vie et santé, je serai à la retraite et j’aimerais pouvoir savourer ce temps là. Cette 2ème expérience m’a complètement coupée de l’envie de travailler.

Dominique