La maladie et le malheur nous apprennent l’humilité. Dans une salle d’attente d’oncologue, nous sommes tous dans le même bateau.

On se regarde, riches ou pauvres, laids ou beaux, puissants ou sans grades, le crabe est là pour nous rappeler que dans la détresse, nous sommes tous égaux. Nous avons peur. Je n’ai jamais rencontré une aussi grande solidarité que dans ces salles d’attente.

Nous faisons partie du même « club », où les adeptes sont, malheureusement, de plus en plus nombreux. Alors, on fait l’histoire de chacun en fonction de sa coupe de cheveux.

L’humilité vient quand on se regarde, chauve, dans un miroir. La vraie beauté intérieure ressort à ce moment où on se sent le moins beau ! Parce que, tout à coup, il n’y a plus aucun artifice.

On relativise tout et rien n’est plus jamais grave !