En 2015 je découvre une grosseur dans ma poitrine et je vais voir un spécialiste qui ne soupçonne pas  une seule seconde que ça peut être une tumeur, étant non fumeuse, sportive, athlète… J’ai alors 36 ans et une petite princesse de 1 an. Malgré mes doutes, on me balade de services en services en me disant qu’il ne s’agit que de fibroadénomes. Les mois passent avec des examens qui n’inquiètent personne, sauf moi. Nous sommes alors en juin 2016, je rencontre un chirurgien et lui dis que quoi que ce soit, je souhaite le retirer car c’est douloureux et dans ma pratique sportive qui est aussi mon métier c’est très dur. Le chirurgien me donne rdv fin juillet. Suite à mon opération en ambulatoire, il me dit : je suis serein, ce sont des fibroadénomes… Une semaine plus tard je viens aux urgences car je fais une infection et là le chirurgien m’annonce de but en blanc : les résultats ne sont pas bons… Le 8 août 2016 ma vie est bouleversée. Que faire, pleurer à n’en plus finir ou se relever et affronter ce foutu crabe pour ma fille et mon mari ? Je choisis la deuxième option sans hésitation ! Réopérée le 14 septembre 2016, le traitement s’enchaîne : chimio, radiothérapies, rééducation du bras… Ayant moins de 40 ans je demande un test génétique. J’attends deux ans avant qu’on me convoque pour ce test. Entretemps je reprends mon travail en mi-temps thérapeutique et suite à un rachat, le nouveau gérant n’a pas envie de travailler avec moi, m’imposant des horaires tardifs, des cours inadaptés… Suite à toutes ces mésaventures j’apprends que je suis porteuse du gène BRCA1. Nouveau chapitre, nouveau combat… Never give up !