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« Témoigner procure du sens à sa propre existence et permet à d’autres d’en tirer avantage. »
Philippe Bataille, sociologue
J’ai 52 ans. En juillet 2023 à la suite d’une mammographie de dépistage, on me diagnostiquait un carcinome canalaire in situ au sein droit.
Lors de l’annonce ma gynécologue me parle d’un pré-cancer. A ce moment-là je ne savais pas que cela pouvait exister.
En fait il s’agit bien de cellules cancéreuses mais elle n’ont pas eu le temps d’infiltrer les tissus environnants.
Après avoir choisi la prise en charge dans un centre de cancérologie, les rendez-vous se sont enchaînés jusqu’à la tumorectomie et le prélèvement de 3 ganglions début octobre 2023.
L’attente des résultats d’anapath et la délivrance lorsque la chirurgienne m’a annoncée que les berges étaient saines et que les ganglions sentinelles n’étaient pas touchés. Cela signifiait que je n’avais pas besoin d’être réopérée et surtout pas besoin de chimiothérapie. Par précaution j’ai quand même eu 20 séances de rayons.
A Noël tout était terminé. J’ai eu mon contrôle annuel il y a un mois et tout va bien.
Je suis consciente de la chance que j’ai eu d’être détectée si tôt.
Sans cette mammographie il en aurait sans doute été autrement dans quelques années. D’où l’importance du dépistage même si on est suivie par un gynécologue, même si on a aucun symptôme. Je n’avais aucune grosseur ni symptôme particulier. Ce n’était détectable qu’à la mammographie.